
Le plaisir profond que procurent une peinture ou une oeuvre musicale montre le rôle important, chez les êtres humains, de la satisfaction intérieure, par opposition aux plaisirs plus grossiers des sens ou à la possession d'objets matériels.
Néanmoins, cette satisfaction repose pour une grande part sur les perceptions de l'ouïe ou de la vue, et ne peut donc fournir qu'un bien-être temporaire, qui n'est pas fondamentalement différent de celui que procure une drogue.
À la sortie du musée ou du concert, le plaisir artistique s'arrête et fait place au désir de le renouveler.
On atteint jamais le véritable bonheur intérieur.
Extrait du livre : 365 méditations quotidiennes du Dalaï-Lama