Je pense toujours aux milliers de Tibétains qui se sont réfugiés en Inde après mon départ en exil.
Ils avaient tout perdu, même leur pays, et se trouvaient pour la majorité d'entre eux sans argent, sans confort ni soins médicaux adéquats.
Ils devaient refaire leur vie à partir de zéro, dans des conditions très difficiles, avec seulement des tentes pour se protéger de la chaleur et de la mousson.
Ils devaient défricher des parcelles de jungle qu'on leur avait allouées et mourraient par centaines de maladies inconnues au Tibet.
Pourtant, très peu ont perdu espoir, et avec une rapidité surprenante ils ont réussi à surmonter ces difficultés et à retrouver leur joie de vivre.
Cela montre qu'avec la bonne attitude on peut rester heureux dans les pires conditions.
En revanche, si notre intérieur n'est pas en paix, nous nous leurrons en pensant que le confort et la richesse nous apporteront le bonheur.
Extrait du livre : 365 méditations quotidiennes du Dalaï-Lama