Un jour de la fin du mois de mars, alors que je balayais le jardin, un sentiment me vint soudain : ne sommes-nous pas, moi et le monde, un seul ?
Peut-il y avoir quelque chose comme un ego solitaire ?
Je ne balaie pas le jardin avec un balai de bambou. Le balai bouge, faisant un bruit et tournant ses yeux vers le sol, pour ainsi dire.
Ce sol n'est rien d'autre qu'une partie de la terre entière.
Ainsi, je suis moi-même uni à la terre entière. Le bruit du balai ne pourrait pas se produire si moi et le balai et toute la terre, n'existions pas ici.
Ils sont inséparablement connectés.
H. Dumoulin, Zen Enlightenment