
Le Bouddha passa la saison des pluies à pratiquer la méditation et l'attention au va-et-vient du souffle.
- C'est ainsi que, attentivement, j'ai inspiré, et que, attentivement, j'ai expiré.
- Quand je faisais une inspiration longue, je savais qu'elle était longue ; et quand je faisais une longue expiration, je savais : "Je fais une longue expiration".
- La même chose avec le souffle court, sachant qu'il entrait, et sachant qu'il sortait.
- Dans l'attention, j'étais conscient de tout le processus.
- J'ai aussi pratiqué de la sorte la contemplation du corps. Quand j'étais debout, j'étais conscient d'être debout ; quand je m'asseyais, il y avait une conscience totale de s'asseoir ; et quand je m'allongeais, il y avait la pleine expérience de s'allonger.
- En faisant l'expérience de chaque instant, mon mental cessa de s'attacher au monde.
- L'attention à l'inspiration et à l'expiration, à la contemplation du corps, à l'observation de la conscience du moment, est une noble occupation et une voie sublime, conduisant à l'indépendance de l'esprit et à la sagesse.
Anne Bancroft, The Buddha Speaks