Quand vous prenez à une personne sa douleur, ses souffrances, vous lui prenez sa vie, sa liberté, son indépendance ; vous la rendez dépendante de vous.
C'est un piège pour les thérapeutes et les guérisseurs et aussi les maîtres Zen.
Après tout, où en serions-nous, sans nos patients et nos disciples ?
Mais notre pratique est de nous dresser sur nos deux pieds aussi vite que possible et d'aider les autres à faire de même.
Et l'ironie, c'est que nous dérobons souvent leur indépendance à ceux que nous aimons le plus, parce que nous tendons à les abriter et à les surprotéger.
Plus vous en parlez et y pensez,
plus vous vous éloignez de la vérité.
K. Durckeim, The Grace of Zen