
Le mental doit toujours "fluer", car lorsqu'il arrête, cela signifie que le flux est interrompu et c'est cette interruption qui est dommageable pour le bien-être du mental.
Pour l'homme d'épée, cela signifie la mort.
Quand l'escrimeur se tient devant un adversaire, il ne doit pas penser à l'adversaire, ni à lui-même, ni aux mouvements de l'épée de son ennemi.
Il se tient juste là avec son épée qui, oublieuse de toute technique, n'est prête qu'à obéir à l'inconscient.
L'homme s'est effacé comme "manieur" de l'épée.
Quand il frappe, ce n'est pas l'homme, mais l'épée entre les mains de l'inconscient, qui frappe.
Joe Hyams, Zen in the Martial Arts