Cinquante huitième verset du Tao Te King (58/81)
Quand le dirigeant connaît son propre cœur, le peuple est simple et pur. Quand il se mêle à la vie du peuple, celui-ci devient agité et troublé. La mauvaise fortune dépend de la bonne. La bonne fortune est ce que la mauvaise cache en elle. Qui connaît la fin de ce processus ? N’y a-il aucune norme pour fixer ce qui est juste ? Et pourtant, ce qui est normal devient bientôt anormal. La confusion du peuple devient en effet durable. C’est pourquoi le sage préfère se tenir en exemple plutôt que d’imposer sa volonté. Il pointe mais ne perce pas. Il redresse mais n'interrompt pas. Il éclaire mais n’éblouit pas.
Vivre sereinement face à la bonne ou la mauvaise fortune
Ce verset du Tao Te King insiste sur le fait qu’il y a une autre façon de voir le monde. Une façon de voir qui vous garantis que vous ne serez plus affecté par la bonne ou mauvaise fortune.
Voyez les opposés comme faisant parti d’une même unité et non comme des éléments perturbateurs. Voyez le tout plutôt que la bonne ou la mauvaise fortune.
Quand vous êtes oppressés par la malchance au point de ne plus savoir comment vous en sortir. Voyez la chance qui dépend d’elle. Gardez à l’esprit, l’idée d’unité et vous trouverez un certain réconfort dans le fait que le jour vient toujours après la nuit.
Et si jamais il vous arrive de toucher le fond du baril. Dites-vous que la seule option est de remonter à la surface. Il en est ainsi parce que la chance est invisiblement présente dans tous les moments de désespoir. C’est pourquoi, vous devez apprendre à vivre sans être affecté par l’une ou par l’autre.
Source : Changez vos pensées, changez votre vie - La sagesse du Tao par Dr Wayne W. Dyer. Livre audio disponible sur YouTube ou en boutique en ligne (CD et MP3).