Trente huitième verset du Tao Te King (38/81)

Un homme vraiment bon n’est pas conscient de sa bonté, c’est pourquoi il est bon. Un insensé essaie d’être bon, c’est pourquoi il ne l’est pas. Le maître ne fait rien et pourtant il n’y a rien qu’il ne fasse. L’homme ordinaire est toujours en train de faire des choses et pourtant il lui reste toujours quelque chose à faire.

La plus grande vertu est d’agir de façon désintéressée. La plus grande bonté est de donner sans condition. La plus grande justice est de voir sans préférence.

Quand le Tao est perdu, apparaît la bonté. Quand la bonté est perdue, apparaît la moralité. Quand la moralité est perdue, apparaît le rituel. Le rituel est l’écorce de la vraie foi. Le commencement du chaos.

Le grand maître suit sa propre nature et non les pièges de la vie. Il est dit : Il demeure avec le fruit, non avec la mousse. Il demeure avec le ferme, non avec l’inconsistant. Il demeure avec la vérité, non avec le faux.

Vivre selon sa propre nature

Agissez sans vous préoccuper de votre ego.

Donnez comme donne le Tao. Sans condition et sans essayer d’être bon, moral ou juste. Donnez sans montrer de préférence. Vivez selon votre propre nature essentielle en rejetant les principes artificiels.

Ces principes dans l’ordre décroissant d’importance sont la bonté, l’honnêteté, les rites et les lois.

Donc soyez généreux sans désirer pour autant être traité équitablement.

Abandonnez les coutumes familiales et culturelles surannées. Renoncez aux rituels que vous vous sentez obligés d’accomplir parce que vous avez toujours agit de la sorte. En particulier, aux rituels familiaux.

Ayez confiance en vous et devenez un instrument d’amour en vous abandonnant à votre nature supérieure au lieu de vous laisser séduire par des lois mortelles.

Source : Changez vos pensées, changez votre vie - La sagesse du Tao par Dr Wayne W. Dyer. Livre audio disponible sur YouTube ou en boutique en ligne (CD et MP3).